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Eva Longoria : « Le plus renversant à Cannes, ce sont les rosés ! »

La belle Tex-Mex participait à son 17e festival de Cannes. L'occasion de lui parler de sa relation avec le vin et les bonnes choses « Made in France ». Elle s’est acquittée de cette tâche avec humour, ce qui fait d'elle l'une des stars les plus sympathiques du circuit hollywoodien.

Nous sommes à Cannes aujourd’hui, vous vous souvenez de votre toute première montée des marches ?

C’est la dixième-septième fois que je participe. La toute première c’était en 2005, j’étais venue représenter « La Vérité nue », un film d’Atom Egoyan avec Colin Firth, Kevin Bacon et Rachel Blancard. Quelques jours avant de participer à mon premier Festival de Cannes, je m’étais rendue dans le quartier de Melrose, à Los Angeles, dans l’idée de trouver la petite robe parfaite. En passant devant la vitrine, je suis tombée sur une longue robe en maille dorée ! J’ai trouvé qu’elle ferait l’affaire sans me ruiner puisque qu’elle ne m’avait coûtée que quarante dollars ! Cannes fût aussi pour moi l’opportunité de découvrir le rosé ! Si j’avais pu, j’en aurais fait importer des cuves entières à Los Angeles ! Les rosés que j’y ai savourés étaient tellement renversants que j’étais à deux doigts de me lancer dans un trafic à grande échelle ! (rires)

 

Eva Longoria à Cannes

Eva Longoria à Cannes.

 

 

En 2016, vous lanciez votre première collection fashion en partenariat avec The Limited. Il y avait notamment une série de t-shirts sur lesquels étaient imprimés : « I Get better with wine ».

C’est vrai que je suis vraiment obsédée par le vin et que je me bonifie comme ce breuvage au fil des ans ! Mon vin préféré, c’est le cabernet sauvignon californien. Pas uniquement parce que je vis dans le « Golden State » mais parce que je le trouve absolument audacieux. J'ai récemment commencé à déguster des Super Toscans mais pour l’heure le cabernet sauvignon reste au top ! Maintenant, si vous me servez un Château Mouton-Rothschild, je peux vous assurer que je me mets à parler le français couramment. Là, on est vraiment dans la cour des grands. Des très grands !

 

 

Est-il vrai que pendant la pandémie et le confinement, vous étiez connectée très souvent avec Victoria Beckham pour parler vin ?

C’est vrai ! Nous parlions tout le temps via zoom. On avait même trouvé un petit nom pour ces rendez-vous. On les appelait les « Wine o’clock ». On débuchait une bonne bouteille de vin et on trinquait à la santé du monde mal en point ! J'ai fait beaucoup de zooms qui impliquaient du vin avec mes amis. C'est fou de se dire que j’ai plus été « connectée » avec eux qu’en temps normal. Si la Covid a eu un effet positif, c’est celui-ci. Elle nous a permis de nous rapprocher de celles et ceux que nous aimons et de mieux apprécier la valeur de la vie !

 

Eva Longoria avec Frank RousseauEva Longoria avec Frank Rousseau.

 

 

Vous ne possédiez pas un restaurant sur Hollywood boulevard à un moment de votre vie ?

Si mais je l’ai vendu ! Au départ, je me disais que je voulais juste installer un stand de Tacos ! Mais attention, pas n’importe quel type de tacos ! Ce que je voulais, c’était proposer des produits TexMex authentiques ! J’aime cuisiner et manger. Je fais très attention à ce que j’absorbe ou à ce que je bois. Je préfère me priver plutôt que de manger un truc sans goût ou un vin sans caractère. Je m’interroge aussi toujours sur les origines des produits. Comment le raisin a t’il été récolté par exemple, dans quelles conditions et surtout par qui ? Je me doute qu’en France tout doit être contrôlé, mais il existe des pays où la législation n’est pas très claire. Parfois même les gens travaillent pour des salaires de misère. Nous avons tous vu des reportages dans lesquels des chefs d’entreprises faisaient appel à des clandestins. Exploiter la misère de pauvres bougres franchement ça donne un goût amer au vin !

 

Eva Longoria

Eva Longoria.

 

 

Vous n’aviez pas d’ailleurs présenté un documentaire sur le sujet ?

Oui, « The Harvest » en 2010. J’y mettais en lumière le cas des enfants qui travaillent dans le milieu de l'agriculture aux Etats-Unis et dans l’industrie alimentaire ! Je voulais montrer aux gens d’où leur nourriture provient et mon ambition était qu’ils se soucient aussi des conditions de production de cette nourriture ! Aujourd’hui, nous sommes plus regardants sur ce que nous absorbons ! Pour ma part, je ne mange pas de soja, pas de gluten et pas de lactose! Quant au vin, je m’assure qu’il est issu de raisins bios et non bourré de pesticides.