Balade au fil des vignobles languedociens

Les plaisirs sont multiples et ils prennent une dimension extraordinaire en Languedoc. Le plus grand vignoble de France rayonne d'une absolue diversité avec 20 Appellations d’Origine Protégée et 13 dénominations régionales ou complémentaires. Entre les piémonts du Massif central, des Pyrénées et la mer Méditerranée, les causses et les coteaux toujours gorgés de soleil sont baignés par une multitude de microclimats sculptés par les vents. Ils déclinent une variété conséquente de sols qui contribuent au caractère de la production, qui connait une révolution qualitative extraordinaire depuis une quarantaine d’années. Destination privilégiée pour le tourisme, cet espace naturel de toutes les découvertes, propose un voyage hors norme au pays des bonnes affaires et des belles appellations.

Cellier des Demoiselles : la diversité des terres

Au cœur des Corbières et sur la route des châteaux cathares, cette cave est engagée sous le sceau de la qualité depuis 1914. Son nom rend hommage aux jeunes femmes du village qui, lors de la Première Guerre mondiale, ont non seulement remplacé les hommes partis au front, mais ont aussi profondément marqué l’histoire locale. Entre 100 et 400 m d’altitude, les 400 hectares du Cellier des Demoiselles se répartissent sur plusieurs villages et terroirs. La coopérative réunit une quinzaine de grandes familles sur 400 hectares, qui ont tous la possibilité de développer leurs cuvées de manière individuelle ou collective, sous la signature Cellier des Demoiselles. « Nous bénéficions d’une multitude de cépages, dont certains autochtones comme des vieux carignan, âgés de 70 ans en moyenne », note Anaël Payrou, directeur. « Mais aussi d’autres plus confidentiels comme le bourboulenc ou le caladoc. Nous avons aussi mis en place des activités d’œnotourisme, focalisées majoritairement durant la saison estivale, avec un sentier à travers le village, la rivière et les vignes, suivi d’une visite de notre cave et d’une dégustation ». Avec une boutique ouverte toute l’année, le pourcentage de vente directe représente 15% du chiffre d’affaires.

Anael Payrou, directeur du Cellier des Demoiselles    

Jean-François Ouradou, propriétaire du Château de Durfort et les brebis du domaine

Franck Picard, un des vignerons du Cellier des Demoiselles

Château du Grand Caumont : entre vignes et garrigues

La proximité de Carcassonne et de sa cité médiévale célèbre dans le monde entier pour ses remparts et son château, mais aussi des plages de la Méditerranée, donne une superbe opportunité de vivre une merveilleuse escapade dans un beau domaine des Corbières. La culture de la vigne, majeure ici, remonte au IIe siècle avant Jésus Christ et s’est développée depuis l’époque romaine. Avec 105 hectares de vignes, le Château du Grand Caumont, dont le nom vient de la garrigue qui le domine, élabore avec passion et un grand souci de préservation de l’environnement de belles cuvées aromatiques et chaleureuses. En 1906, Louis Rigal fondateur du roquefort Rigal achète la propriété et cultive la vigne avant de transmettre son activité en 1945 à son fils aussi prénommé Louis, son épouse Françoise prenant le relais en 1980. En 2003, sa fille Laurence Rigal la rejoint après avoir travaillé pendant quinze ans dans le marketing et la communication à Paris. Riche de cette expérience, elle participe au développement de millésimes typés, élégants et parfumés. « Le vignoble est constitué de sols argilo calcaires en terrasses et de sols de graves très filtrants, avec un climat chaud, sec et venté qui favorise une vendange de fruits très mûrs jusqu'à mi-octobre, analyse-t-elle. La vinification en grappes entières, notre situation dans la plaine des Corbières et des macérations douces et mesurées permettent d'obtenir des vins du sud riches, ronds, fuités, souples et élégants à l'opposé de l'extrême concentration ou de la rudesse. Ils correspondent aux attentes d’aujourd'hui et séduisent les amateurs de tous les pays. » Un accueil chaleureux et personnalisé est réservé aux visiteurs, avec la découverte de sa tour du XVe siècle et des outils anciens autour d’un admirable panorama sur les vignes et la garrigue.

Patrick Blanchard, maître de chai du Château du Grand Caumont et Laurence Rigal

Vue générale du Château du Grand Caumont

Château Pech-Latt : un écrin de nature

Dans un cirque naturel entouré de collines et de garrigue, ce joyau des Corbières signifie en occitan « haut d’une colline large », en référence à la vaste étendue vallonée sur laquelle il s’étend. À 150 mètres d’altitude au pied de la montagne Alaric, les vignes du Château Pech-Latt entièrement vendangées à la main, bénéficient de sols calcaires et de marnes rouges et d’une exception climatique sous l’influence du climat méditerranéen. « Le domaine a été le premier de la région à être certifié bio en 1995, souligne Mélody Royer, commerciale export. Sur 160 hectares, cela implique un gros investissement de la part de toutes les équipes. C’est un lieu unique et sauvage qui exprime des micro-terroirs exceptionnels. » Propriétaire depuis le début du siècle, la famille Subotic s’est profondément engagée à prendre soin de ce joyau naturel si singulier, avec notamment une restauration du patrimoine historique du château et de sa cave dans une dynamique porteuse récompensée par de nombreux prix et distinctions.

Travail au Château Pech-Latt

Vendanges au Château Pech-Latt

Domaine La Croix Belle : les Côtes de Thongue en majesté

Nichées dans le bassin de la rivière qui porte leur nom, les Côtes de Thongue imposent une vision singulière et élégantes du Languedoc. Très ouvert, le paysage se caractérise par des puechs. Ces collines bucoliques surgissent au gré des paysages sur des marnes sableuses, des terrasses caillouteuses et des argiles plus discrètes qui constituent les trois terroirs du domaine La Croix Belle. « Cette propriété de la famille Boyer depuis le XVIIIe siècle est parsemée dans ses environs d’un riche patrimoine bâti, avec la présence de nombreux châteaux pinardiers, datant du XIXème, nous raconte Françoise Boyer, propriétaire du domaine. Nos sols et sous-sols sont diversifiés et complémentaires, gages de vins complexes et élégants. Tout cela garantit une belle diversité, de terroirs et de cépages très porteuse. » Engagé dans une démarche qualitative et environnementale, le domaine limite drastiquement les traitements et certifié AB privilégie l’utilisation d’eau ozonée pour protéger le vignoble. « La diversité de nos cépages plantés fait la part belle aux cépages typiques de notre région, poursuit Jacques Boyer. Cela nous apporte une créativité et une certaine liberté dans nos assemblages qui est notre spécialité, avec une large palette d’assemblages dans les trois couleurs. » L’export représente une part importante des ventes avec 50% de la production vers des marchés historiques comme l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique et plus récemment les Etats-Unis, le Canada, le Japon ou encore l’Australie.

La famille Boyer dans les vignes

Sieur d'Arques : un savoir-faire ancestral

C'est un évènement majeur parmi les plus populaires de France dans une ambiance festive. Depuis 1990, Sieur d’Arques met en scène Toques et Clochers. Chaque année un village est sélectionné pour accueillir une grande fête qui rassemble 30 000 personnes pour déguster et célébrer la rénovation de son église. Le programme s’accompagne d’une vente aux enchères caritative, dont une partie des bénéfices va à la rénovation des 42 clochers des villages de l'aire d'appellation Limoux, afin de contribuer à la préservation du patrimoine historique et architectural local. Depuis 1946, cette maison de l’excellence s’impose en Languedoc comme un créateur hors pair qui allie expertise, technique et tradition sur une sélection parcellaire de 1500 hectares. « Notre implantation bénéficie d'influences climatiques uniques, explique Laurence Rouanet, responsable marketing. Les brises atlantiques rencontrent la chaleur méditerranéenne ce qui créé un microclimat idéal pour la vigne. Le vignoble de Limoux est connu et reconnu pour son expertise historique dans les effervescents, Blanquette et Crémant de Limoux, ainsi que pour ses chardonnays, remarquables pour leur fraîcheur et leur minéralité. Le mauzac, un cépage endémique rare et le pinot noir comptent également parmi les cépages notables de notre vignoble. » La cave coopérative réalise plus de 7% de son chiffre d’affaires en vente directe, au travers d’une boutique et d’une vente à distance, portée par des visites et des dégustations. Sa maitrise ancestrale et parfaite des processus de production selon les normes et certifications les plus rigoureuses, réussit à séduire et fidéliser une clientèle exigeante dans 46 pays.

Laurent Bouiges, directeur général et Pierre-Louis Farges, président de Sieur d'Arques

Sébastien Canut, secrétaire général de Sieur d'Arques

Mas du Novi : l’artisan authentique

Dès le premier regard, le Mas du Novi marque les esprits par la beauté de ses vignes et d’une garrigue aride, balayée par la tramontane et les embruns maritimes. Face à la mer Méditerranée, à 150 mètres d’altitude, ce domaine de 50 hectares de vignes cultivées en agriculture biologique constitue une référence de cette belle contrée. « Notre position géographique et les embruns nous permettent d’obtenir une identité méditerranéenne avec un parfait équilibre et des notes fruitées et épicées, explique Thierry Thomas, directeur et avant tout vigneron. Ce lieu historique d’exception a ainsi été choisi par les romains puis les moines cisterciens. Aujourd’hui, il est exploité de manière authentique par des artisans pour faire des vins contemporains. » La gamme affirme une personnalité et une identité remarquable, tout en conservant une buvabilité exceptionnelle.

Travail de la vigne au Mas du Novi

Thierry Thomas, directeur du Mas du Novi 

Château du Donjon : la griffe Minervois et Cabardès

Cette ancienne dépendance des moines de l’abbaye de Caunes-Minervois, doit son nom au château de Bagnoles et son pittoresque donjon du XIIIe siècle qui jaillit au milieu de la cave. Le terroir valorise les appellations Minervois et Cabardès dans une zone charnière du climat méditerranéen, des coteaux argilo-calcaires et des terrasses graveleuses. Depuis le XVe siècle, la famille Panis-Mialhe allie le respect des valeurs traditionnelles à la modernité. En 1996, Jean Panis, l’actuel propriétaire signe son premier millésime. « Notre palette se gradue entre vins fruités, gouleyants, structurés, fins et élégants, détaille-t-il. Nous travaillons sur des tailles courtes, un entretien rigoureux des sols avec des fumures naturelles. Nous ne vendangeons qu’à parfaite maturité des raisins. La meilleure des publicités est une bouteille ouverte. Nous proposons des dégustations dans le donjon, situé au milieu de la cave de vinification. » Le château réalise 50% de ses ventes à l’export essentiellement en Europe avec de nouveaux volumes aux États-Unis et en Chine.

L'entrée du chai du Château du Donjon

Jean Panis, entouré par sa fille Camille et son épouse Caroline

Château Saint Jacques d'Albas : la suprême variété

Agréablement situé dans le Minervois entre la Montagne Noire et le canal du Midi, le château Saint Jacques d’Albas jouit de nombreux atouts pour une production de grande qualité. Ses 60 hectares de forêt et de garrigue protègent 26 hectares de vignes. Le château a gardé le charme des vieilles pierres avec une jolie chapelle du XIe siècle. Depuis 2001, l’équipe conduite par Graham Nutter, le propriétaire, vinifie sur place afin d’encore mieux maîtriser les produits, tout en privilégiant la qualité sur les rendements et en pratiquant une gestion à long terme des sols. « C’est un domaine bio de petite taille avec beaucoup d'espaces naturels, de flore qui peut apporter de l'aromatique à une large gamme à des prix très étudiés, précise Graham Nutter. Nous accueillons des touristes de tous pays avec trois gîtes en location, avec piscine et tennis. Cet environnement est idéal pour se détendre au calme ou partir à la découverte des richesses touristiques, tout en partageant notre passion pour le produit. » Le Château produit des rouges, rosés et blancs bio en appellation AOP Minervois et IGP Pays d'OC, avec une grande variété de cépages, syrah, grenache noir, mourvèdre, carignan, cinsault, marsanne, roussanne, viognier, grenache gris et blanc, vermentino ou rolle et petit manseng, sur des parcelles d'âges, de sols et d'exposition différents qui apportent une grande diversité d'aromatiques.

Graham Nutter, propriétaire du Château Saint Jacques d'Albas 

Les cyprès et la chapelle du Château Saint Jacques d'Albas

Château la Villatade : des vins modernes sur un terroir ancestral

Sur les contreforts de la Montagne Noire au nord de Carcassonne, le Château La Villatade arbore une belle demeure occitane dont la construction remonte au milieu du XVIIe siècle. Bâtie autour d'une grande cour carrée, elle est entourée de 16 hectares de vignes et de 130 hectares de nature préservée, sur des collines aux pentes douces avec des champs d’oliviers, des pinèdes et des garrigues. Après trente ans passés dans les nouvelles technologies, Richard Andreelli et son épouse Sophie, ont décidé de vendre leur entreprise et de reprendre le domaine en 2016 selon les principes de la biodynamie, avec une viticulture raisonnée, propre et soucieuse de l'environnement. Ils ont ainsi réalisé d'importants projets de rénovation des bâtiments existants mis au service de l'agrotourisme et de l’œnotourisme, ainsi qu’une rénovation complète de la cave. « Le vignoble est cultivé dans le respect du cahier des charges Haute Valeur Environnementale (HVE), précise Richard Andreelli. Nous travaillons une production qualitative avec de faibles rendements de 25 hectolitres par hectare, afin d’apporter aux raisins richesse aromatique et plus forte concentration. Issus d’assemblages de syrah et grenache, nos rouges sont soyeux et fruités sur des arômes de cassis et de myrtille, avec un coté mentholé accompagné d’épices plus ou moins poivrées. » Fruités, toniques et juteux, les rosés dévoilent une robe lumineuse rose clair avec en bouche une belle vivacité sur une aromatique délicate. Sec mais pas trop, gourmand et harmonieux, le Minervois blanc dégage une belle fraicheur minérale autour de notes fruitées.

Vue panoramique du Château la Villatade

Richard et Sophie Andreelli

Domaine de Belle Mare : les accents méridionaux

Le Domaine de Belle Mare constitue un passage obligé pour découvrir l’univers attractif et aromatique du Pays d’Oc et de l’appellation Picpoul de Pinet. La visite prend des accents méridionaux et marins près des berges de l’Étang de Thau, le plus vaste et profond de la région. Depuis plus de deux décennies, la famille Lapoulvailarie fait le lien entre la Terre et les Hommes dans une nature préservée. Riche de sept cépages rouge, syrah, grenache, merlot, cabernet-sauvignon, cinsault, pinot noir et alicante Bouschet et sept blancs, picpoul, vermentino, viognier, sauvignon, chardonnay, roussanne et muscat à petits grains, ce lieu emblématique élabore des flacons généreux et plaisants. « Le vignoble est l’un des plus proche de l’étang de Thau avec un site maritime spécifique et une vue épatante sur le mont Saint-Clair et les parcs à huitre, décrit Benjamin Baudry, directeur de l’exploitation. Nos vins restent vifs et frais avec une belle accessibilité, ce qui les différencies de terrains plus à l’intérieur des terres. Fin et minéral, le Picpoul de Pinet est une appellation très en vogue et la seule contenant 100% du cépage picpoul. » Il constitue la porte d’entrée sur tous les marchés, avec ensuite la gamme IGP Pays d’Oc qui représente 90% de la production.

Benjamin Baudry, directeur du Domaine de Belle Mare

Bergerie du Capucin : finesse et élégance

Au pied du Causse de l’Hortus, la Bergerie du Capucin procure un magnifique panorama. Près de la garrigue, les terres du Pic Saint-Loup et la typicité des sols et du climat forment la personnalité hors du commun de la plus septentrionale des appellations du Languedoc. « Nous produisons des vins droits, précis et francs, précise Guilhem Viau propriétaire depuis 2008. La syrah s’exprime pleinement avec finesse et élégance avec du volume, de la longueur et des tanins fins et élégants. » L’accent est aussi mis sur l’accueil, avec notamment une visite du nouveau chai de vinification et d’élevage, et des dégustations. « Je souhaite présenter aux visiteurs une expérience de découverte, de rêves, du vignoble et de mon métier, reprend Guilhem Viau. Je vais également développer des capacités de location du chai ou du toit terrasse pour ceux qui voudraient privatiser le lieu pour des événements. »

Guilhem Viau dans la cave de la Bergerie du Capucin

Guilhem Viau propriétaire et fondateur de la Bergerie du Capucin

Domaine Les Grandes Costes

Issus de la tradition méditerranéenne et au pied des contreforts des Cévennes, le Domaine Les Grandes Costes combine une substance réjouissante et une âme plaisante avec les cépages traditionnels, grenache, cinsault, carignan, syrah et des rendements maîtrisés. « Notre identité s’est forgée sur des cols de caractères, majoritairement rouges aux tanins souples, aux saveurs de fruits noirs et à la fraicheur persistante, décrypte Jean-Christophe Granier, qui a repris le domaine de son grand-père en 1998. Nous effectuons des rendements confidentiels, aux alentours de 35 hl/ha en moyenne, qui préservent le caractère et l’identité de notre terroir avec une grande capacité de garde. » Au cœur d’une région touristique, l’exploitation reçoit régulièrement la visite de dégustateurs avides de découverte dans une stimulation des sens qui réunit saveur, couleur, texture et équilibre autour des appellations Pic Saint-Loup, Languedoc et l’IGP Saint-Guilhem-le-Désert.

Vendanges au domaine Les Grandes Costes

Jean-Christophe Granier, propriétaire du domaine Les Grandes Costes

Le domaine Les Grandes Costes

Un vignoble finalement très jeune

Avec une formidable diversité, le Languedoc propose encore des bouteilles à un prix relativement modéré par rapport à d’autres appellations prestigieuses. Son climat méditerranéen et la beauté de ses paysages en font une destination hors-norme. Décriés dans les années 1950 pour leur production de masse, les vignerons ont su réagir et inverser la tendance. Un chantier très ambitieux qui a mobilisé toute une région depuis plus de quarante ans, avec la naissance des premières AOC en 1982, puis des Vins de Pays d’Oc en 1987. Une expertise pertinente qui a permis de remettre le Languedoc sur les bons rails, au plus près des qualités naturelles de la région. Les chiffres sont à ce niveau éloquents. Cinq bouteilles d’appellation Languedoc sont vendues chaque seconde dans le monde, dont trois en France. L’offre allie complexité, équilibre et fraîcheur dans un décor magnifique. Elle réunit des typicités uniques et possède cette rare particularité de permettre à chaque vigneron d’envisager atteindre une notoriété équivalente à de très grands crus grâce à son travail. Ce formidable dynamisme et cet élan, il est encore plus souhaitable d’aller le ressentir au fil des sentiers viticoles, bercé par les parfums de garrigue de figue et de mûre, qui font réellement toucher du doigt la puissance et la diversité des terroirs. C’est en tout cas ce que nous avons voulu transmettre dans ce dossier